Racé, rythmé, musclé, entraînant, divertissant, enthousiasmant et stimulant ... On ne finirait pas d'énumérer les épithètes laudateurs : à voir ! # écrit le 22/11/14 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Parti d'une situation prometteuse - l'interview d'une écrivain rétive aux interviews dans la salle des fêtes d'une petite ville au nom fictif, la pas si vilaine Vilan-en-Volène -, "Comment vous racontez la partie" finit pourtant par décevoir. Certaines répliques restent bien ciselées, les comédiens tirent dans l'ensemble leur épingle du jeu - et notamment l'irrésistible, dégingandé et presque inconnu Romain Cottard en animateur de "Samedis littéraires" et poète à la petite semaine, à côté des impeccables Zabou Breitman et Dominique Reymond (Michel Bompoil un peu plus faible dans le rôle du maire, mais d'autres soirs c'est André Marcon). Néanmoins, rapidement, le ressort narratif se distend, la pièce pêche par des problèmes de rythme et les 105 minutes que dure la pièce se font hélas ressentir. Elle est trop timide, trop petite, trop anecdotique. Où sont les conflits géniaux et le sens de la construction dramatique étourdissant propre à "Art" et du "Dieu du Carnage" ? C'est malheureusement loin d'être la meilleure pièce de la talentueuse dramaturge. Espérons qu'elle atteindra bientôt de nouveau les sommets qu'elle avait sus atteindre ! # écrit le 22/11/14
Le texte de Baricco était déjà étonnant, et ce qu'en fait Dussollier accompagné d'un quator de jazz - composé par Elio Di Tanna, Sylvain Gontard, Michel Bocchi et Olivier Andrès - ne l'est pas moins. Si certains effets de mise en scène sont un peu trop - comme les toiles peintes très figuratives de New York, etc, d'autres fonctionnent - comme l'entrée du trompettiste dans le paquebot, ou la projection des quatre jazzmen en ombres chinoises géantes derrière l'acteur-narrateur. Et puis quel acteur il faut dire : un André Dussollier en forme olympique et sans cesse virevoltant, ainsi que sa voix vraiment exceptionnelle nous portent et nous transportent, et font vivre et vibrer l'histoire tout simplement magnifique de cet homme qui toute sa vie a joué du piano sur un paquebot en ne connaissant de la terre que ce qu'en lui racontaient les passagers de première, de deuxième et de troisième classe. Le moment où Novecento s'apprête à toucher la terre après trente ans restés sur le bateau et que, finalement, il y renonce pour des raisons qu'on ne dévoilera pas constitue, à lui seul, un sommet d'émotion. Bouleversant. # écrit le 22/11/14
Un texte méconnu de Théophile Gautier à découvrir absolument dans cet écrin-là : une mise en scène sobre, des acteurs précis et jubilatoire. Elégant, drôle et racé ! Je le recommande chaudement. # écrit le 22/11/14
Un pur régal. Une, des décors et costumes colorés qui envoient du rêve, des scènes musicales entraînantes et impeccables, des morceaux de bravoure particulièrement savoureux - la pièce dans la pièce notamment -, une histoire simple mais subtile à la fois sur la découverte de l'autre - peuple, homme femme -, de l'émotion et de l'humour, un Lambert Wilson impérial, et une mise en scène réglée comme du papier à musique ... Du vrai, bon, spectacle entier, vivant, complet. Que demande le peuple ?! # écrit le 22/11/14
Les répliques souvent font mouche dans ce huis-clos féminin, féministe et jubilatoire, où trois comédiennes trouvent un espace idéal pour s'épanouir et faire vivre des personnages plus complexes qu'il n'y paraît. A voir. Soirée sympa garantie ! # écrit le 02/11/14
On apprécie le rythme tambour battant de la pièce ainsi que la prestation de François Berléand dans un des rôles éponymes, mais Thiéry tombe facilement dans des clichés ou des scènes faciles et paresseuses - celle par exemple, lourde, de la fausse maîtresse sourd-muette. Enfin la pièce donne une vision de l'homosexualité incroyablement réactionnaire et décevante. La pseudo-chute est lamentable, et on a envie de dire "Tout ça... pour ça !" A éviter. # écrit le 02/11/14
Malgré la sobriété bienvenue d'une mise en scène sans effets inutiles et certains comédiens qui tirent bien leur épingle du jeu tel Stéphane Wojtowicz - trogne inoubliable qu'on a déjà pu repérer dans plusieurs seconds rôles au cinéma ("Les Émotifs anonymes", "Superstar", "Alceste à Bicyclette"), "Des gens intelligence" s'impose dans l'ensemble malheureusement comme un sous Yasmina Reza avec des répliques pseudo tranchantes. L'hypocrisie et la malhonnêteté systématiques des personnages, ainsi que leur soi-disant intelligence revendiquée par un titre abject, se révèlent par ailleurs carrément puantes - même si elles peuvent de temps en temps fournir une matière de jeu intéressante. # écrit le 02/11/14
Un spectacle imparable, servi par une mise en scène très fine, un Mathieu Amalric comme d'habitude génial de vérité et d'inventivité alliées. Le propos anarchique s'avère d'une vertu cathartique dans le contexte du socialisme prétendu et mou dans lequel la politique française est actuellement engoncée. A voir ! # écrit le 02/11/14
Malgré l'énergie incroyable et une mise en scène ébouriffante d'idées, la pièce s'essouffle rapidement et, dans la durée, perd de la force qu'elle aurait pu autrement revêtir. On regrette aussi certains procédés de jeu appliqués de manière trop systématiques, comme l'hystérie et les cris presque incessants. Dommage. # écrit le 02/11/14