@2845452 Vous suivez cet utilisateur Inscrit depuis longtemps 1 critique
Ses critiques -"mambo miam miam", quelle ambience! 10/10 "Mambo miam miam, mambo miam miam", ça commence comme ça le spectacle de l'été 2014 du group de théatre amatorial Bêtes de Seine qui s'est deroulé au debut de juillet dans la salle du Carré Club-Carré Bellefeuille à Boulogne-Billancourt (Paris). Une chorégraphie très simple mais tout à fait d'effet inventée par Marie Loisel, actrise de théâtre e du cinema qui lui fait le cours pendant l'année, et qui elle même avait pris le cours chez Maxime Leroux, le formidable comédien mort trop jeune en 2010, enseignant la méthode .... Ariane Mnouchkine. Et qui ne connaît pas les merveilleux pièces de cette "dame du spectacle" vivant et, comment on peut oublier le émouvant 1989 portée par elle sur le grand écran? Eh bien, Marie Loisel, une trentaine d'années sur ses épaules fins, peut se dire dotée d'une très solide base de la quelle partir pour montrer sur scène son univers magique bien assimilé pendant qu'elle, intermittante depuis sa première "promenade" sur les planches (aussi de la Comédie Française dans un Molière assez fascinant), sait bien mettre en place une mélodie comme il faut, un geste qui est vraiment trop juste à ce moment là, une chanson qui nous ammène dans l'ambience des flaneurs sur le boulevard Saint-Germain dans les années soissante à travers la voix bas de Serge Gainsbourg. Les comédiens, dont chacun est déjà dans son vêtement sur scène, gêrent très bien les mouvements minimales de cette petit danse et, dès que les notes musicales s'en volent dans l'air de la salle pleine de gens en atteinte attendance de ce qui va se passer, ils font sortir les premièrs mots de la première pièce "Mon Isménie", écrite par Eugène Labiche, bien connu en France et aussi en Italie, surtout pour son "Chapeau de paille d'Italie" d'où le compositeur Nino Rota (auteur de quasiment tous les musiques des film de Fellini) avait crée l'opéra italienne "Il cappello di paglia di Firenze" en 1946. Deuxième piece à Boulogne: on y arrive aussi en dansant, à nouveau l'entr'acte se passe par une chorégraphie bien rhythmée. Un autre titre de Labiche, un autre marriage impossible, cette foi c'est celà d'un jeune homme, qui malgré lui est père du premier lit d'une femme pas mal agée et – surtout – pas du tout une jolie fille... Enfin, le troisième acte dans un "crescendo" éclatant: "Léonie est en avance" de Georges Faydeau, maître de la comédie en français, d'une surprenante actualité en plus. L'attente de la naissance d'un bébé avec tous le contours en famille, y compris le débacle sur les envies de la femme enceinte, l'arrivée de la sage femme et surtout celle du père de la futur maman, qui ne le sera pas, d'ailleurs! Pourquoi? Eh non, je ne vais pas vous le dire, ça c'est à découvrir avec le dvd, qui sortira bientòt e qui sera la seule chance de guster encore une fois cette pièce parce que le spectacle n'a eu que 4 dates, presque complètes toutes les soirées, sauf le vendredi soir quand les bleus ont joué – mal – contre l'Allemagne pour la Coupe du monde: ça c'est la preuve qu'on peut bien faire du théâtre pour la seule joie de le faire, en prenant soin chacun de son coté un peu fou (chacun a son propre trou dans le casque) pour le bien montrer avec fierté aux autres et "divertirsi insieme" – comme on dirait en Italie! # écrit le 22/07/14
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