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Théâtre contemporain: Le poisson belge

-Le poisson belge un peu plat!
Le thème de la pièce qui tente d'évoquer avec humour les conséquences des blessures de l'enfance est traité d'une manière un peu farfelue et bien difficile à suivre sauf pour qui aurait en poche, au moins une licence de psychologie ou un certificat d'étude supplémentaire en psychiatrie. Alors que l'interprétation de Géraldine MARTINEAU dans le rôle de Claude est envahissante, celle de Marc LAVOINE dans le personnage de Grande Monsieur manque de présence et est pour ne pas dire, parfois complètement éteinte, écrasée par le talent théâtrale et incontestable de Géraldine MARTINEAU. La monotonie et l'immobilité de Marc LAVOINE face à la vivacité et l'agitation de Géraldine MARTINEAU sur scène peut aller jusqu'à nous procurer de l'inconfort tant elles déséquilibre la pièce dans l'importance du rôle des deux personnages. Décidément Marc LAVOINE est tout sauf un homme de théâtre mais ne nous méprenons pas, car quelque part, c'est tout à son honneur restant bien lui même: un homme détaché, spectateur de la vie qui sait bien mieux nous raconter avec la résignation de l'expérience, les douleurs et les émotions de l'existence à travers des mélodies et des paroles choisies qu'il ne sait nous provoquer à psychanalyser à travers des répliques qui semblent en décalage avec ses convictions personnelles tant il apprit avoir du mal à se les approprier.... Et puis nous ne sommes pas sans savoir qu'un introverti pas plus qu'un sage ne sauraient créer l'euphorie ni l'émulation sur scène! Un grand coup de chapeau à Eléonore et Catherine pour la profondeur du sujet et surtout pour la bienveillance et la dérision presque thérapeutiques avec lesquelles il est approché et mis en scène. Merci à Radio Notre Dame pour avoir consacré une émission à ces deux femmes.
# écrit le 17/10/15 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com