Grâce à Charles Gonzalès, je me suis retrouvé plongé dans une époque à la fois faste et trouble de l'histoire espagnole! Période religieuse fondamentale marquée par le retour au mysticisme, la recherche de la perfection de la foi catholique et l'obscurantisme, le fanatisme! Charles Gonzalès met en scène incroyablement ce paradoxe : Thérèse risquant le grill de l'Inquisition, et pourtant dévorée d'amour, de la foi inébranlable d'une nouvelle convertie. Quelle vie,la Pauvre! Franchement moi à sa place !!! Quelle force de Charles Gonzalès sous son manteau-bure, suant eau et sang, mémorisant un si long et si beau texte, si déchirant. On avait tous mal pour lui ! Cette performance d'acteur, à la voix grave, posée, où tout est mesuré, m'a donné envie de prolonger la pièce en me replongeant dans la biographie de Thérèse! Un caractère porté par un metteur en scène ingénieux qui a su, pour moi, allier la force de l'image contemporaine au destin d'une simple nonne du seizième siècle, devenue sainte. Une pièce qui nous offre des propos universels. Quel acteur ! Merci ! Eric VIELA # écrit le 07/03/06