 Stéphane G Vous suivez cet utilisateur Inscrit Il y a 8 ans 11 critiques
Ses critiques
 -HABEMUS GROS KIFF 10/10 Double exercice délicat. La téléréalité et la religion. Pour la téléréalité: comment caricaturer ce qui est déjà une caricature de l absurde sans tomber dans la facilité. Pour les religions, sujets d actualité, le 2nd degré apporté est salutaire. Et montre que les religions en manquent. Les personnages sont remarquablement identifiables et pas un ne prend le dessus sur l autre. Tout est savamment dosé avec une belle dose d ironie, de douce folie. Fous rires garantis. A recommander d urgence. La fumée blanche est une bouffée d air pur. Amen # écrit le 21/02/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -THE PIÈCE TO BE 10/10 Au delà de la pièce, il y a la genèse. Et je le dis d'emblée : QUE J'AIME LA PLUME DE YANN BARBIER ! Après il faut des interprètes. Et Lucia est la partenaire idoine de Yann dans cette pièce virevoltante. Dans "virevoltante", il y a "volt" et nos deux comparses n'en manquent pas. Lucia rayonne sur scène, passant de la douceur à l'hystérie sine die. Yann lui est touchant, de naïveté, de candeur... Dans cette pièces aux rebonds multiples, aux fous rires garantis, à la tendresse salutaire, c'est un instant d'évasion que nous offrent Lucia et Yann. D'un spleen à l'invitation au voyage... les colocs songent à la douceur de vivre ensemble. Et nous, modestes spectateurs privilégiés de les suivre tous zygomatiques écarquillés. # écrit le 11/11/18 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Pertinent 10/10 Il est délicat de s'attaquer à un sujet sensible comme celui de la religion. Non pas par peur de froisser les sensibilités mais parce que ceci a déjà été fait maintes fois à commencer par les Monty Python et LIFE OF BRYAN. Dans un linceul sur scène sans temps morts, Christophe donne véritablement de sa personne à son public et le saint sueur qu'il porte vous le prouvera. Si ceci n'est pas une preuve QU'IL est de retour... Oui Dieu est humour ! Energique, très drôle, à la fois respectueux mais aussi grinçant tout autant que poétique, Christophe ne se moque pas des Dieux, il nous les fait rencontrer dans une forme d'ode à l'absurde. Pour sûr il deviendra votre (eric) Idole à la fin du spectacle et vous fera prendre la vie du bon côté... "Always look the bright side of liiife... padam... padam padam padam..." # écrit le 27/10/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Détonnant !!! 10/10 Comment ça? Vous n'avez pas révisé? Vous n'avez jamais vu "Le Journal de Bridget JONES"? Les comédies sentimentales, très peu pour vous? BAH PAREIL POUR MOI !!! La vie est décidément faite pour nous contredire. Remarquez qu'ici le cocktail est plutôt... "d'étonnant". Nul ici morne lecture du journal intime, d'un monologue du vagin qui à force de monologuer à furieusement envie qu'on lui rentre dans la conversation. "Ah y'a pas à dire, c'est du brutal" n'aurait pas renié Michel AUDIART. Côté masculin, on peut très bien savoir jouer du triangle, ça ne garanti pas d'atteindre celui des Bermude. Sur scène, Brigitte et Benjamin, que tout oppose (à vérifier) se donnent sans compter avec énergie, humour et tendresse dans une salle intimiste sans être désuète. Un endroit à découvrir absolument tout autant que cette pièce... Enfin la pièce, le théâtre quoi... enfin le théâtre je veux dire la pièce... # écrit le 30/09/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Une pièce qui marque 10/10 Parce que tuer des gens pour un bout de terre est à la portée de n importe quel fou furieux certainement complexé quelque part, Parce qu' insulter pour une couleur, un dieu, une origine, une orientation sexuelle est à la portée de n' importe quel crétin tout aussi certainement complexé, Parce que faire rire oui relève d une autre noblesse, et réfléchir, d une certaine hauteur d' esprit, on ne peut QUE saluer Sophie Bonneau autrice de la pièce "Le Complexe de la Fougère", pièce au sein de laquelle elle campe une Amy Winehouse plus vraie que nature, aux côtés de Camille Bagland dans le rôle d' une Marie Antoinette toute aussi touchante parfois de naïveté que se montrant toute autant dynamique et enfin, Lucia Izoird interprétant avec une rare maestria Lucie l' australopithèque. Je ne vous narrerai pas les détails de cette pièce, laissant ce plaisir à qui osera aller la voir, mais donner autant à rire aux éclats tout autant qu' à réfléchir sur ce monde qui est le nôtre, oui cela n est pas donné à n importe quel quidam, qu il soit puissant isolé dans ses bureaux ou impuissant isolé derrière son écran. Et parce que l interprétation et la mise en scène de Thierry Garençon sont à la hauteur de l écriture, que Sophie, Camille et Lucia sont au diapason du message qu envoie cette pièce, un rire aux éclats, éclats que l on fini par prendre en pleine figure, oui, MERCI encore une fois, merci à vous mesdames pour ce moment suspendu où les masques sont tombés ... Amy n est pas si perchée, Marie Antoinette pas si naïve, Lucie pas si primaire ... Une pièce hélas toujours d actualité quand bien même ses premières représentations dataient d une époque où l on ne parlait de masques.... Oui... Définitivement... Cette pièce ne pouvait être qu écrite et jouée par celles qui sont l' avenir de l' homme. C était un jeudi soir au TRAC, un endroit auprès duquel nous passons mille fois sans s y arrêter mais au sein duquel une fois entrés nous sommes happés Cela sera une prochaine fois au Carré Rondelet... D' ici là, puis ce caillou sur lequel nous sommes posés continuer de tourner... # écrit le 27/02/22
|  -Intempor'elles 10/10 Au départ, cette pièce est une énigme. Le titre "Le Complexe de la Fougère". Où cela peut-il bien amener? Le temps de se poser la question que sur scène, nous voilà en présence de trois femmes que nous n aurions jamais imaginé voir ensemble. Enfin "nous" SAUF la plume Ô combien savoureuse de Sophie BONNEAU, auteur qui campe une Amy WINEHOUSE plus vraie que nature accompagnée de Karine -Marie Antoinette - BARRANCO et enfin l'australopithèque sétoise Lucy Lucia IZOIRD. Une pièce est une invitation au voyage. Et ce voyage, s il prend les rails d un grand huit, est un voyage intemporel, tout en étant une saillie drôle à souhaits nous amenant à réfléchir sur ce que nous sommes. Prenez une pomme, une couronne, une pierre, une feuille... et laissez vous aller entre monologues touchants, dialogues désopilants, diatribes tranchantes. Ce voyage est finalement un "tout"(sic) du monde. Voyage auquel je ne peux que vous recommander d'embarquer. # écrit le 30/11/19
|  -Paraskevidékatriaphobiesque ! 10/10 Vous avez peur du vendredi 13? Pourquoi? Parce que cela porte malheur pour parce que vous avez peur que cela vous porte chance? Parce que des fois, c'est les deux, d'un coup, en même temps, tout de suite, là, maintenant... ok j'arrête... Le talent de J.M. MARTINEZ et des 3 acteurs est de montrer tout ce l'être humain peut avoir de bon et de mauvais dans les bons et les mauvais moments de la vie. Voici une pièce sans temps morts avec des acteurs survoltés et virevoltants sans tomber, et là est tout le talent, dans la lourdeur. Cette pièce drôle à souhaits reflète notre société. Caricaturée? Pas sûr... A recommander vivement tant les rebondissements improbables sont légions et la garantie de passer un excellent moment. # écrit le 05/05/19
|  -SURPRENANT 10/10 Un très beau moment que cette pièce. On peut s'attendre à des clichés et il y en a. Simple reflet de notre société. Mais pour éviter de tomber dans la lourdeur, Jean Luc a le talent de surjouer, de caricaturer à l'extrême son personnage. On a autant envie de le tarter que de prendre pitié. Alexia excelle dans une naïveté qui se réveillera n être qu'apparat. Très drôle, nos deux interprètes magnifient le texte à leur manière et nous emmènent dans un délire parfois improbable mais désopilant. La leçon de cette histoire revient à Oscar WILDE : SOYEZ VOUS MÊME. LES AUTRES SONT DÉJÀ PRIS. # écrit le 11/11/18
|  -Décevant 3/10 Loin de moi d'avoir la prétention de savoir ce qui est drôle ou ne l'est pas. Faire rire demande un talent et un réel travail. Chacun a son humour et si j'en juge par les nombreux rires lors de la représentation du 30/11/16, le succès est là. Et le travail de la troupe. Car il faut avoir l'idée et le cran. En cela le travail mérite respect. Je ne saurai pas faire 1/10 de ce qui a été réalisé. Sur scène mention spéciale à M. Benoit LABANNIERRE qui campe un rôle franchement osé et plein d'humour. Hélas, en ce qui ME concerne, je me suis ennuyé. Déjà la sono hyper forte, je ne sais si cela est volontaire ou dépend de la configuration de la salle, mais j'ai franchement saigné des oreilles. Pour le reste, hormis quelques scènes, répliques et aussi fous rires de la troupe lors de trous de mémoires ou de doigts involontairement coincés, je cherche encore le début et la fin de cette pièce. C'est comme une longue introduction dont on cherche le dénouement. Quelques facilités dans des gags éculés, quelques lourdeurs font que j'en suis sorti déçu, l'honnêteté m'oblige à le dire. Encore une fois, cela n'engage QUE moi et je garde estime et respect pour la troupe car si je suis déçu, leur travail est tout sauf bâclé et le sujet proposé franchement osé. Et trouvé un angle pour le traiter est tout sauf aisé. # écrit le 01/12/16
|  -Du grand Audi'Art dans le texte 10/10 N'est pas Michel AUDIART qui veut et tomber dans le piège de la pale copie serait aisé. Là est tout le talent d'Olivier SOLIGNAC et d'Alexia PEYRI. Ceci est foncièrement une pièce originale emmenée par une troupe d'acteurs dont les rôles ont semble-t-il été créés pour eux tellement ils collent à leurs personnages. Des dialogues savoureux qui nous emmènent dans les années 60/70 même si côté dialogues, certains ont la gachette facile. Ah quand les pastilles volent, c'est pas des Valda. Et quand les bourre-pifs s'y mettent, c'est une valse à mille dents. Il y a du Lino VENTURA ici, du Jacques BREL, emmerdeur démultiplié, une Paula qui digne héritière de Suzanne Beau-Sourire. Pauvre Albert, un cador qui vole au dessus d'un nid de branquignoles.... Emplâtrer des bras cassés, remarquez, ça semble logique. Dans ce théâtre délicieusement intimiste, nos compères vous emmènent dans l'univers de la pègre des années 70. Un pur régal. # écrit le 28/10/16
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