Ses critiques Théâtre contemporain: J'arrive -Une soirée MORT DANTE 9/10 Théâtre du Funambule. Une pièce d'Arnaud Mathieu. Vous aimez la dérision, l'humour, les jeunes, l'intelligence, et la mort qu'on voit danser le long des cimetières. Courez-y vite. Une thématique tout d'abord déroutante, pour un auteur de 27 ans, mais qui se faufile avec bonheur dans le deuxième voire troisième degré. La mort s'annonce arrogante et suspecte, sans aléas possible. Mais qui ne rêve pas de tuer la mort ? La mort trouvera-t-elle sa raison d'être dans la justice ou dans l'envie. Un violon interpelle de temps en temps notre curiosité et les notes semblent ouvrir des mensonges et des réalités. Dieu comme disait Nietzche serait-il mort, lui aussi, ou bien faisons-nous l'autruche ? Y aurait-il du Brecht, de l'Anouilh et du bonheur dans la désespérance, en tout cas il y a du Trenet, et c'est bien là, toute la folie de l'intelligence ? . # écrit le 09/06/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
| -EXCEPTIONNEL Jean Teulé merci Les histoires de cocus rafraichissent tout le monde au bénéfice du doute pour soi même. Mais peut-on refuser les rayons du roi soleil ? Pour la Montespan, non, pour le Montespan, oui. Prodigieuses aventures théâtrales pour les comédiens, qui jonglent avec l'esprit de Jean Teulé et la mise en scène d'Etienne Launay. Un bonheur absolu pour le coeur et l'esprit, mais j'en exclurais mes genoux mis à mal par l'exiguïté des places, mais je donne 10/10 quand même # écrit le 22/01/23
| -Douceur et férocité Et puis un jour un philosophe ajoute à l'admiration la reconnaissance. La reconnaissance du dû du ressenti, du dû du plaisir suggéré, du dû de tous les dû. La femme passe alors de l'extase à la soumission, de l'être humain à l'objet d'un désir, et de l'exaltation de ses principes à l'avilissement de son immoralité. Jean Poiret le raconte d'une manière moins brutale. Une manière plus élégante et moins désespérée, de révéler l'espèce humaine. # écrit le 18/03/18
| -Serge et Brigitte On aurait pu intituler cette pièce " cigarettes et petite culotte ". L'acteur incarnant Gainsbourg fume et boit en permanence, tandis que l'actrice se promène en petite culotte sur la scène avec un naturel très " tropézien ". Au-delà de la légèreté apparente (l'actrice étant généreuse dans tous les domaines), il s'y reflète une profonde mélancolie de Bardot face à la violence de son amour pour Serge, alors qu'elle est toujours mariée à Günter Scaht. On sent Bardot à la fois naïve et sincère, profonde et déchirée, alors que Gainsbourg semble plus pervers se voulant le maître du jeu. Hélas il la trahira... # écrit le 13/03/18
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