C'est avec humour et émotion que Laure nous embarque sur les traces de son père et nous conte ses premiers pas. On ressort empli de douceur et de cette sérénité qu'elle semble avoir gagnée et qu'elle nous communique. # écrit le 22/10/20 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Je suis donc allé voir ce que ces hommes pensaient du couple. Ces hommes, ce sont trois copains qui se sont enfermés dans des armures trop grandes pour eux, par fierté sans doute, mais aussi pour se convaincre qu'ils sont puissants face aux évènements de la vie qui les secouent. Et dans ces cas-là, il ne faut pas grand chose pour mettre à mal l'équilibre précaire qu'ils se sont artificiellement créé. Quand les armures se fendent ou quand ils acceptent de les déposer, c'est d'abord l'occasion de très bons moments de rire. Car oui, on rit beaucoup, en regardant ces quarantenaires qui veulent se persuader qu'ils sont devenus des adultes responsables parce que bien implantés dans leur vie professionnelle ou personnelle, mais qui en fait, sont restés des enfants espiègles, en besoin de révolte, voire de caprices. Ils sont surtout restés amis. Et c'est bien le truc en plus de cette pièce selon moi. Car, si " Ce que les hommes pensent du couple " est un regard porté sur cette génération d'hommes nés dans les années 70 coincés entre une vision du couple inspirée par celle de leurs parents, et une vision contemporaine qu'ils disent comprendre mais dans laquelle ils sont visiblement perdus, il y a quelque chose d'autre qui se dégage. Ce petit truc en plus qui fait qu'en sortant, on garde à l'esprit l'impression d'une pièce intemporelle, qui ne se concentre pas seulement sur cette génération d'hommes. Ce truc en plus, c'est l'interêt manifeste de l'auteur pour le thème de l'amitié entre hommes, et sa capacité à traiter ce sujet avec poésie. Surprenant me direz-vous ? Peut-être dans un théâtre de boulevard. Mais le pari est réussi, car quand on sort, on se dit que ces trois potes, on aimerait beaucoup les avoir pour amis. Allez, j'ose la comparaison : pour la première fois, j'ai eu l'impression de voir sur scène, une sorte de " Friends " à la française. Le tout porté par des comédiens talentueux et une mise en scène équilibrée laissant la part au comique, notamment de situation, tout en gardant un axe de jeu suffisamment sobre pour rendre crédible l'histoire que l'on nous raconte. Allez découvrir ce petit bijou. # écrit le 22/11/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Deux hommes face-à-face. Ils s'affrontent pour un même objet farouchement désiré. Tels deux as de la gâchette dans un duel d'un western " spaghetti ". Ici, le cadre n'est pas une rue ensablée d'un village de l'ouest américain, mais on retrouve des codes de ce genre cinématographique : les rivaux sembles nourris par un individualisme assumé, avec la certitude que la loi est celle du plus fort. Mais pourquoi se confrontent-ils ? En jeu, pas de magot caché ou de femme partagée par deux amours. Non. Si les deux personnages montent sur le ring pour échanger des coups, s'ils échafaudent manoeuvres, ruses et stratégies, c'est pour le précieux sésame : la chaise ! Pas une chaise mais la chaise, la seule chaise ... alors qu'ils sont deux. A partir de cette idée originale, Gilles AZZOPARDI nous livre un texte brillant sur l'autonomie de chacun face aux pressions sociales et institutionnelles, avec des doses d'humour justement et intelligemment introduites pour venir chloroformer le spectateur et mieux le percuter ensuite. Car ne vous y trompez pas, l'affrontement n'est pas que sur scène. Le spectateur est inéluctablement plongé dans la guerre que se livrent les personnages, en miroir de ses propres contradictions, aidé en cela par le jeu exquis des comédiens. Mathieu LABROUCHE et Gilles AZZOPARDI croquent de façon magistrale ces deux belligérants qu'a priori, tout doit opposer. Et le tout sur une bande sonore qui vous habite encore à la sortie du théâtre. Vous l'avez compris, j'ai beaucoup aimé cette pièce. Venez vite découvrir cette satire sociale étonnante. # écrit le 06/10/18 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Une comédie réussie avec des personnages surprenants et attachants. S'ils semblent de prime abord être portés par leur seuls désirs, c'est l'affection qu'ils ont les uns pour les autres qui les conduit à regarder le passé pour accepter le futur. L'écriture est efficace et la mise en scène originale. Avec quelques rebondissements étonnants. On rit souvent. Une belle surprise du festival Off 2024. # écrit le 22/07/24
L'un de mes coups de coeur d'Avignon 2024. Un spectacle à la fois tendre et épicé. Le spectacle de Hinde c'est comme un repas gastronomique en plusieurs plats, alternant les saveurs, les émotions, les talents, les surprises. Tout ça avec beaucoup d'humour et des pointes d'impertinence. Avec une mention spéciale pour ces personnages très justement croqués. # écrit le 22/07/24
Je suis père de famille et je n'ai jamais lu de livre sur l'éducation. Mais ce n'est pas grave car j'ai vu le spectacle de Laure Emonot. Ça va m'aider dans mon rôle de parent ? Pas sûr ; -), mais ce qui est certain, c'est que son spectacle, il est très très drôle et que, ma foi, la vie de famille, ses petits tracas, méritent bien qu'on s'en moque un peu, pour mieux relativiser et en profiter. Et bravo pour ça Laure ! # écrit le 27/03/24
Après le " Je t'aime, moi non plus " de Serge Gainsbourg, voici le " Je ne t'aime plus, moi non plus ". Une pièce de café-théâtre qui, sur le thème de l'arroseur arrosé, se moque avec délice, de l'égocentrisme que partagent parfois les ex-époux alors qu'ils ne veulent pourtant plus rien partager. Un seul objectif : nous faire rire. Et ça fonctionne, notamment grâce au talent des deux comédiens qui nous embarquent dès les premières minutes, avec rythme et de très belles qualités de jeu. C'est à voir ! # écrit le 24/03/24
En allant voir Catoch', on s'attend à un voyage à l'ouest du Rhin, au pays du bretzel et du shnaps, une sorte de rite théâtralo-initiatique pour mieux comprendre cette région dont l'accent en est la bannière auditive notoire. Et avec Catoch', on n'est pas déçu. Elle nous dépeint avec authenticité, second degré et beaucoup, beaucoup d'humour, ce territoire, devenant l'une de ses meilleures ambassadrices. Mais ne voir que cela dans le spectacle de Catoch', serait une erreur. Car au-delà de cette fantaisie régionale qu'elle manie parfaitement, Catoch' nous dévoile un peu d'elle, de sa vie, de ses amours, de ses désillusions, et c'est dans cette authenticité que l'on perçoit en passant le vernis régional-humoristique, qu'on a la sensation de la découvrir vraiment. Il y a alors chez Catoch', une vraie poésie qui m'a touché et que j'ai très envie de revoir dans un nouveau spectacle. # écrit le 01/08/23
On connaît Alexandre Pesle, le comédien interprète du comptable un peu gauche de Caméra Café. Mais on ne sait pas toujours qu'il a beaucoup écrit pour la télévision, pas n'importe quelle télévision, celle des années 90 et 2000, celle de Canal Plus, à un moment où la liberté y avait sa place. Alors, comme cette liberté nous manque, c'est pour notre plus grand plaisir qu'Alexandre la prend sur scène pour nous livrer un spectacle très drôle sur ... la liberté d'expression évidemment ! J'ai envie de vous dire : vous avez aimé le comptable de Caméra Café, très bien, ne l'oubliez pas, mais allez voir Alexandre sur scène car sinon, vous passerez à côté de l'auteur qui mérite tellement votre attention. Allez voir cette homme libre ! # écrit le 01/08/23
Comme le dirait Jeanne Mas, hier, avec Kostia, c'était ma " toute première fois, toute toute première fois, toute toute première fois " ... Tiens d'ailleurs, Kostia, voilà un nouveau titre des années 80 pour ton régime. Vous ne comprenez pas ? Eh bien, allez découvrir ce seul en scène drôle, authentique et tout en bienveillance. Si Kostia passe près de chez vous, allez le voir, vous passerez un excellent moment. En tout cas, moi, comme il nous l'a proposé, je reviendrai. Et en attendant, je serai plus attentif à la troisième marche à droite chez moi. Vous ne comprenez toujours pas ? Là, encore, il faut venir ;- ) # écrit le 31/07/21
Ghislain Blique dans Aucune compétence particulière
Digressions - Duo d'impro