Analyse de spectacle

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Seul(e) en Scène: Coralie Mennella dans Y'a pire !

-Au cœur de la vie des autres
10/10

Je découvre ce spectacle avec pleins d'émotions . Il y a différents portrait que l'artiste met en scène. Une écriture fine et acerbe . Nous sommes face à nos contradictions et à notre regard porté sur le système et les etre marginaux qui le constitue . Je salut l artiste pour cette provocation qui nous mènent à réfléchir sur nos propres idées reçues ! Bravo ! Cela m as fait penser à une citation qui illustre bien ce spectacle " ce qui viens au monde pour ne rien perturber ne mérite ni égard ni patience " . Bravo !
# écrit le 01/02/23


Improvisation: À l'improviste : Cabaret Impro Show !

-A l ' unisson !
10/10

En attendant la commedia del arte ..voila comment je qualifierai le spectacle qui m'as été donné à voir ! Et pour cause , la piéce à l ' improviste respecte trait pour trait l'éthymologie . C' est un canneva qui est suivi par le meilleur de chaque acteur . Gabriel Touzelin nous enchante à travers sa recherche du non sens de l ' improvisation , il fait alors éxister l' invisible de façon crue et burlesque .L actrice Mell nous montre l' incongru , l' innatendu et surtout la joie , Léa le barbier joue avec folie assumant jusqu au bout toutes actions , c' est un rapport animal à la scène que la commedienne nous offre . Quentin le Meur deviens un véritable témoins , témoins et acteur c est dans une large gamme qu' il cherche , tente et surprend .Léonard Courbier est lui imprévisible et nous envoie tant sa présence que ca pugnacité . Dans un décors épuré ou les des improvisation ressemble à des émissions emblématique tel que des chiffres et des letres , ce n ' était pas les mot " conçone " ou voyelle mais l' alchimie d' une troupe qui sait se tirer dessus et se hisser les un les autres vers le haut ! Le Théo théatre joue des masques et n ' as pas laisser en désuétude celui des acteurs . Sincèrement FORBICE VINCENT
# écrit le 16/07/20


Théâtre contemporain: Le génie des bois ou Le sauvage

-Rencontre
10/10

Le génie des bois : beaucoup se targuent de connaître Tchevkov par coeur et ne savent que citer La mouette ou Les trois soeurs. Mais il est tout aussi audible d'entendre "que cet auteur est ennuyeux !". Une anecdote qui ressemble bien à l'auteur fut la réflexion qu'un homme porta à Anton Tchevkov : "dans vos pièces, il ne se passe jamais rien ! " A cela l'auteur répondit: "il ne se passe rien oui mais pendant que certains prennent le thé, un autre se suicide !". Emportée par la bourgeoisie et les conventions sociales, cette pièce est plus que d'actualité et il n'est pas drôle mais hilarant de constater que certains veulent comme dans la pièce incontro parler de l'actualité écologique en recyclant des déchets avec une affiche colonialiste à l'appui ! Olivier bruaux nous parle écologie, sentiment et mondanités. Entre mariage arrangé et mariage d'amour le génie des bois vient tirer la sonnette d'alarme sur un monde qui nous parle en 2019, à savoir une planète en pleine déforestation. Le poumon de la terre se retrouve sur scène et les acteurs nous donnent avec amour le chant de la douleur. Qu'il s'agisse du jeune premier, Jessy, et de son insertion sociale, du jeu de Joseph qui montre une belle aisance scénique ou encore les deux amants supposés, Georges et Elena, contraints à la restriction lorsque ceux-ci veulent mais ne peuvent s'aimer ! C'est bien la dualité humaine que l'on retrouve avec des acteurs qui ne font pas de simulacre ! Certains éléments proches de la commedia dell'arte sont présents dans le rôle de la Gaufre ! Notre chère Ariane pourrait se réjouir de savoir que les conventions de la scop sont respectées, évidemment je ne peux faire un comparatif aussi large et pourtant l'entraide est de mise. Parlons mise en scéne : sous les feux de la tempête, tout l'espace scénique est emprunté, pas de faux-semblants ! Une fenêtre sert de chambre et c'est une double mise en abîme qui s'amorce ! Les acteurs sont réglés comme du papier à musique et ce n'est pas avec du pathos mais dans l'équilibre que la véracité éclate. Feydeau chez TCHEVKOV ? Olivier bruaux rassemble d'une main fédératrice les plus expérimentés et donne la chance d'exister aux jeunes acteurs pleins d'entrain ! Qu'il est laid de courir à l'Odéon payer une place pour cinq heures de spectacle où le metteur en scène méprise sont spectateur ! Je préfère payer ma place pour une pièce bien faite que trop remplie ! Le théâtre public n'est pas mort et fait acte de résistance au Nord-Ouest! En définitive entre Paroxysme et maintenant Le génie des bois ! J'invite ceux qui me lisent à ne pas perdre leur temps et à réserver leur place ! Encore merci pour cette mouvance organique proche du soleil avec une méthode de l'acteur que beaucoup s'efforcent de vouloir créer et suivre ! En interrogeant le metteur en scéne et en lui demandant Quel est sont point de départ il répond avec humilité : "il faut faire et voir !" Cela change des longues phrases pompeuses des théoriciens du théâtre béatifiés pour des phrases ou plutôt des adages interprétés dans n'importe quel sens pourvu qu'elles en aient un !! Je recommande vivement cette pièce aux multiples symboles qui laisse place au silence de l'âme et au respect de la nôtre qui trouve sensiblement un refuge parfois monastique. Le théâtre est rappelons-le : politique, religieux, mystique, social et j'en passe. Et c'est une prière intérieure que d'y avoir assisté ! Je signe Forbice Vincent. Étudiant en politique théâtrale et praticien
# écrit le 02/05/19


Théâtre contemporain: Paroxysme

-Poésie mystique !
9/10

S'il y a bien une adaptation de nouvelle du cycle Anton Tchevkov à VOIR c'est bien Paroxysme ! Non ! Pas besoin d'être un public averti pour comprendre les enjeux et la dualité de l'acteur Corto. Olivier Bruaux et Luana Kim se mettent à dépoussiérer un auteur des plus sacrés en allant dans son sens. Un parti pris assumé avec soin ! On y retrouve le théâtre de la cruauté d'Arthaud à travers le jeu corporel si souvent oublié et délaissé. Paroxisme nous invite dans un bordel scabreux où l'on retrouve les tourments des âmes. Ce théâtre organique comme Novarina l'aime tant ! Les metteurs en scène et la troupe nous le donnent, l'on se retrouve alors dans une autre dimenssion. En tant que spectateur j'ai pu apercevoir le Quartier rouge d'Amsterdam et l'abandon d'une jeunesse entre la morale et le désir ! Une petite salle pour un grand spectacle ! Un coup de chapeaux aux acteurs qui comme des jeunes loups découvrent l'espace érotique, à ma grande surprise il n'y eut pas de nu mais de l'évocation érotique car il est bon de penser que le spectateur n'est pas idiot ! La Russie est présente et l'orthodoxie du prêtre laisse notre âme perplexe face à un sujet si délicat que les actrices ont su aborder avec finesse. La parole de l'amour est donnée et c'est finalement sans le savoir peut-être que le paroxysme qu'incarne Corto nous montre ce que le jargon psychiatrique appelle une bouffée délirante, un état dans lequel l'acteur a su se montrer à la hauteur. Le pianiste omniprésent apporte de son côté le regard du loup de mer qui voit jeunesse se faire tout en composant avec les acteurs ! Définitivement le TNO revient et c'est un adage efficace : le chant, la danse, le jeu nous mène vers une vision du théâtre si aimée qu'est le théâtre post-moderne Nb : il existe encore des théâtres où l'on vous offre à boire et où l'on peut écouter le chant des oiseaux qui résonne si bien avec une des actrices-chanteuse qui joue la tenancière du bordel ! A regarder sans modération ! Forbice Vincent, comédien et étudiant en politique théâtrale
# écrit le 21/04/19


Théâtre contemporain: Fort comme la mort

-Partir en voyage.
10/10

Olivier Bruaux, metteur en scène au Théâtre du Nord Ouest, nous montre une mise en scène épurée. Loin des dictats de la mise en scène imposée comme le soulignait Philippe Caubère lors de la remise de son Molière. Le XIXe siècle est présent et sa poésie aussi. Si le XVIIIe fut un soulèvement culturel, le siècle suivant est un bouleversement. Une promesse tenue ! Des comédiens au cordeau et un éclaircissement sur la vie de Maupassant au rendez vous. L'espace scénique divisé, un quatrième mur brisé, une scénographie complète et fluide. Les comédiens nous font revisiter avec une codification propre à l'époque les enjeux politiques et les mondanités de l'époque. Les spectateurs sortant donnèrent des adjectifs, "émue", "bouleversé" ...aucune comparaison n'est faisable au théâtre et pourtant l'acteur principal Joseph invite dans son jeu Cyrano chez Maupassant ! Le théâtre doit se souvenir de ses fondateurs ! Le manifeste de Villeurbanne en est le témoin direct. Les politiques théâtrales menées par Jean Vilar sont présentes. On y retrouve des comédien accessibles, en lien direct avec un public proche d'eux même. Le TNP à l'honneur et une devise : qualité et quantité pour le plus grand nombre. Il est aujourd'hui rare de se retrouver face à un cocktail organisé avant la scène. Forbice Vincent Étudiant en politique théâtrale. à Olivier Bruaux et aux comédiens !
# écrit le 22/03/19




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