Ses critiques Danse contemporaine: Hole/Trou -Mon papier Il y a une pétillance chez Etcha Dvornik qui danse en cassant une à une les bulles de la jouissance lue plus que vécue sous la plume de l'artiste intellectuel Jean-Philippe Domecq. Qu'est-ce que serait le sexe sans le texte ? Si les mots manquent dans ces moments qu'on voudrait délicats, ce n'est pas pour dire qu'il y a ici matière à poème... La jouissance serait un piège liée au tragique de notre condition. Position discutable mais comment discuter lorsqu'on est en position de jouir ? Une scénographie où l'imaginaire bat donc bien plus que le coeur; le costume et l'accesoire... plus que la nudité, bordel ! Cela chante cela danse, cela dit. Mais on repart avec une réflexion sans vrai débat sur le sujet alors que la philosophie et la littérature nous ont habitué.e.s à plus de consistance sur ce sujet, ce qui peut être met à mal la jouissance du spectateur. Au lieu de catharsis, le voici peut-être trop vite reparti dans ses pensées. Cependant,il n'oubliera pas l'intensité de la présence de la présence, du regard et de la voix d'Etcha Dvornik. Ce qui reste d'intelligible, c'est sa conscience qui prend vie par ses appuis pas à pas et sur le sol. Préfère-t-elle échapper à la jouissance dans la relation pour se laisser condamner par le néant ? au spectateur d'en juger. Mais elle n'échappera pas à la beauté qui même blessée, continue, de s'émouvoir d'elle même dans le désir effréné de veut nous plaire, sans rupture. Et, magistrale, elle y parvient. Encore Chapeau ! # écrit le 08/03/23
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