Comédie: L'amour, la mort, les fringues

-Décevant
Une pièce au texte ras des pâquerettes, même les quelques moments censés être émouvants sont d'une niaiserie absolue... Le rythme est lent, les comédiennes n'y mettent pas de coeur ni de conviction, aucune énergie, même si Noémie Lvovsky et Marilou Berry rattrape par leur jeu vivant la molesse de leurs partenaires. La mise en scène est pauvre: jeux de jambes des comédiennes, et un paperboard où défilent une dizaine de dessin de tenues venant illustrer le discours de Marie-Christine Barrault. Extêmement choquée par l'usage de l'IPAD, c'est un manque de respect incroyable pour le public que des professionnelles ne jugent pas utiles d'apprendre leur texte qui, soit dit en passant, n'a vraiment rien de compliqué... La plupart passent leur temps à faire défiler les pages au fur et à mesure de l'avancement de la pièce, en oubliant de se regarder, de regarder le public, de participer à l'action et d'y être active, bref: de jouer. une pièce de bourgeoises parisiennes, qui racontent leurs vies sans aucune richesse, tout en dénigrant au passage tout territoire extérieur à la capitale ...
# écrit le 27/04/11