Quelle écriture paraît plus " classique " que celle de Haydn ? Pourtant, dès ses premières symphonies, le compositeur brouille les pistes en associant timbres et rythmes divers puisés dans les peuples du Danube.

Un siècle et demi plus tard, les héritiers viennois de Haydn reprennent le flambeau. Ainsi les lieder du Knaben Wunderhorn de Mahler – " Cor merveilleux de l'enfant " – réunissent souvenirs d'enfance et contemplation des beautés de la nature. Chez Webern, le langage atonal n'est pas un frein à l'expression des émotions. Schoenberg est tout aussi inspiré, mais par la poésie, celle de Richard Dehmel, qui nous entraîne dans les passions de La Nuit transfigurée. Pour cette pièce, l'artiste Netia Jones réalise une installation vidéo originale. Quand les sons font danser les images...

A Savoir :
Rencontre après le concert : " after " avec Nathalie Stutzmann, Netia Jones et Douglas Boyd