Mélangeant danse, théâtre et violoncelle, La Rage questionne, à partir du mythe de Diogène, le rapport à ce que l'on possède et à ce qui nous entoure. Le spectacle s'articule autour de deux parcours, l'un entre un comédien et un ancien détenu, et l'autre entre une danseuse et une violoncelliste.

Le premier met en scène la rencontre entre deux hommes qu'à priori tout oppose socialement, mais qui devient prétexte à une réflexion sur leur propre condition dans la société et déclenche un constat : Nous vivons dans des vases clos, dans des milieux sociaux fermés avec peu de possibilités d'interaction avec les autres milieux. Que se passerait-il si nous nous mélangions ? Quelles similitudes trouverions-nous entre nous ?

Le second interroge le rapport au corps et à ses limites, à l'enfermement. Le violoncelle accompagne le corps dans son questionnement, précédant ou suivant la danse. Il renforce la présence organique des personnages sur le plateau.