-Un spectacle rare et précieux.
Ayant découvert il y a peu ce lieu rare et singulier qu'est le TEC, j'ai retrouvé dans Matka les bouleversements d'une scénographie riche, belle, impeccable, vaporeuse et presque draculeenne. Ce face à face oppressant entre une mère et son fils nous entraîne au bord de l'abîme, à la frontière entre les vivants et les morts. Ici, pas de "quatrième mur": le public est sur une scène constamment mobile, et les repères ne cessent de vaciller. Sublime!
# écrit le 17/03/18 , a vu Matka,Théâtre Elizabeth Czerczuk Paris avec BilletReduc.com

-Un grand spectacle que MATKA
Un grand spectacle que MATKA inspiré de la pièce " Matka ou la Mère " de S.I. Witkiewicz, interprétée par Elizabeth Czerczuk qui en signe également la mise en scène et la chorégraphie. C'est sans doute l'un de ses spectacles le plus réussi. Dans ce troisième volet des " Inassouvis " comme dans les deux premiers : " Requiem pour les Artistes " et " Dementia Praecox ", le public, ici assis sur une pelouse en pente, est partie prenante et se trouve totalement immergé dès les premières minutes. L'ambiance est donnée dès le départ par trois excellents musiciens : Thomas Ostowiecki aux percussions et aussi compositeur de la musique, Karine Huet à l'accordéon et Benjamin Ducasse au violon, mais aussi grâce au décor de Damien Chutaux qui démultiplie avec ses glaces l'espace et les personnages, le tout subtilement baigné d'une lumière tamisée. Après une altercation dans le public savamment orchestrée, l'intensité dramatique prend forme dès la descente d'un escalier par la Mère, fantastique Elizabeth Czerczuk en mère alcoolique et droguée toute dévouée à son fils Léon, Zbigniew Rola, dépravé profitant des faiblesses de celle-ci, odieux à souhait, fêtard et pourtant si pitoyable quand il apprend sa mort. Nous sommes pris aux tripes, nos yeux s'embuent de larmes et des frissons coulent le long de notre colonne vertébrale. Nous découvrons trois Mères : l'une vieillissante qui va mourir, l'autre habillée en jeune mariée et la dernière toute jeune femme, presque petite fille. Trois Mères et donc trois Elizabeth Czerczuk, si différentes les unes des autres, qui dévoile ici toute la palette de son talent. Je n'oublie pas les costumes de la polonaise Joanna Jasko-Sroka qui transfigurent les personnages, les danseuses qui nous envoûtent littéralement en se démultipliant dans les miroirs et le narrateur Yann Lemo. Vraiment un spectacle à voir et revoir.
# écrit le 29/03/18

-Envoûtant
Un très beau spectacle, original et envoûtant, émouvant et surprenant. Une alliance subtile et excellemment réussie entre théâtre, danse et musique. Les chorégraphies, superbes, s'imbriquent parfaitement dans la narration parlée. Bravo aux comédiens, aux danseurs et aux musiciens.
# écrit le 26/03/18

-Un spectacle non conventionnel comme l'on en voit peu
J'attendais avec impatience ce 3è volet de la trilogie des "Inassouvis", avec "Matka" spectacle inspiré très librement de S.I. Witkiewicz, je n'ai pas été déçu; une confrontation mère fils ambiguë. Une mère, Elizabeth Czerczuk, alcoolique et accroc à la morphine dévouée corps et âme à son fils Léon, Zbigniew Rola,dépravé et vivant aux crochets de sa mère. Une pièce noire à faire fuir les spectateurs? Eh! bien non, dès l'apparition de la Mère, sublime Elizabeth Czerczuk, (également metteure en scène) nous sommes happés par le spectacle qui comme les 2 précédents volets est chorégraphié. Une vague nous emporte, nous chamboule. Quant à Zbigniew Rola, il campe magistralement le fils Léon. Sans oublié le narrateur Yann Lemo. Ils sont entourés de 3 musiciens (musique de Thomas Ostowiecki) et de 5 danseuses remarquables. L'éclairage, comme souvent chez Elizabeth Czerczuk est en demi-teinte, les costumes magnifiques de Joanna Jasko-Sroka ainsi que les décors de Damien Chutaux et ses miroirs déformants contribuent à l'ambiance générale. Nous sommes vraiment très loin des spectacles conventionnels que l'on voit trop souvent.
# écrit le 20/03/18

-Matka
J'étais déjà venu voir les deux précédentes pièces de la trilogie mais je dois dire que j'ai été bluffé par la nouvelle configuration mise en place pour cette pièce (je vous laisse la surprise). Pour chaque spectacle le théâtre fait peau neuve pour notre plus grand plaisir, et nous entraîne dans un univers surprenant. Matka nous raconte l'histoire tourmentée d'une mère et son fils dans sa quête pour devenir un artiste. Les chorégraphies des danseuses les accompagnant sont superbes et les différents costumes sont à couper le souffle. Je vous recommande vivement cette pièce unique vous ne serez pas déçus !
# écrit le 20/03/18

-Génial et original !
Superbe spectacle que celui de cette famille maudite, dont ne restent que la mère et le fils, le père ayant été pendu au Brésil ! Le fils raté, dépravé, rejeté, méprisé par sa mère, dont il ne découvre l'importance qu'après sa mort. Les deux êtres se déchirent dans une ambiance décadente et majestueuse à la fois, entourés de danseuses qui ajoutent à l'étrangeté du drame, et aussi à sa beauté, avec leurs luxueux costumes et leurs mystérieux mouvements. Le mélange permanent de ricanements et de lamentations (le rire et les larmes se confondent) crée un malaise chez le spectateur, qui ne sait pas très bien quelle émotion l'ébranle. C'est complexe, mais complètement troublant. Du grand théâtre pas classique du tout !
# écrit le 16/03/18

-souris rock and roll
C'est tellement beau visuellement qu'un sourd ne s'ennuierait pas; un aveugle non plus, d'ailleurs, tellement la musique est magnifique à elle seule. Un délicieux mélange de ballet (très contemporain par l'originalité des gestes ç la fois harmonieux et disloqués) et de tragédie (le désespoir et l'atroce ironie du couple raté mère-fils). Bref, une soirée pas comme les autres, où l'on se sent pris aux tripes.
# écrit le 16/03/18

-Symphonie d'émotions bizarres
Mon Dieu, quelle étrangeté ! L'originalité, le bizarre ne s'obtiennent pas facilement. Ce spectacle y parvient magnifiquement. Ce qui m'a surtout frappé, c'est la façon dont les personnages se déplacent ou se bougent et qui fait d'eux des espèces de marionnettes ou de spectres un peu effrayants. Quand on sort de la salle, on a l'impression d'avoir vécu un rêve, parfois même un cauchemar. J'ai encore dans l'oreille les rires diaboliques de la "mère", les éclats de voix pathologiques du "fils", et les crises de colère d'un autre personnage féminin, espèce de "demoiselle d'honneur" ivre de cette liturgie monstrueuse. Quant au "narrateur" en ridicule tenue estivale désuète, il nous accompagne tout de long, comme un guide qui nous égare délibérément plutôt qu'il ne nous fait comprendre cet univers incroyable. Un spectacle dérangeant et envoûtant.
# écrit le 16/03/18

-Une pépite
La metteur en scène de ce spectacle nous bluffe ! Tant par les monologues ponctués de chorégraphies hors du commun, que par la scénographie et les costumes ! J'ai bien aimé les clins d'oeil et l'humour utilisés dans le texte et j'ai adoré les scènes de danse et les tableaux aux couleurs folles tout au long de la pièce. L'ambiance au bar du théâtre avec les comédiens après le spectacle est aussi une excellente raison de revenir ! Merci à tous !
# écrit le 14/03/18

-Génial !
Je n'ai pas compris grand-chose à cette histoire très torturée (une mère monstrueuse, un fils pathétique, des danseuses déguisées en arbres ou en souris, etc.), mais quel spectacle ! Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau (sauf chez Peter Brook) : musique émouvante, captivante, décors surréalistes, éclairage de crypte, mise en scène à rebondissements, chorégraphie hypermoderne et carrément poétique en même temps. Et les costumes : un vrai défilé de mode ! Le plus insolite : la façon dont le public est installé (je vous laisse la surprise, mais ça fait très "retour à la campagne"...) Merci à la maîtresse des lieux, polonaise, comédienne puissante, et d'une beauté et d'une majesté de reine, quand elle traverse la scène (rêve ou cauchemar ? ça dépend des moments). Quant au théâtre lui-même, jamais vu une telle décoration : un autre monde, qui vaut le détour, même si on ne voit pas le spectacle (ce qui serait dommage !). Bravo et merci !!!
# écrit le 11/03/18