Tableau d'une exécution | avec Philippe Magnan Théâtre du Rond Point - Salle Renaud Barrault Affiche

Pour être informé des prochaines dates pour "Tableau d'une exécution"
Inscrivez-vous Gratuitement à l'Alerte Email.


Salle
où cet événement eut lieu :
Théâtre du Rond Point - Salle Renaud Barrault, 75008 Paris

Tableau d'une exécution
avec Philippe Magnan

de Howard Barker , mis en scène par Claudia Stavisky

Théâtre du Rond Point, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

En ce moment dans cette salle :
» Tous les événements Théâtre du Rond Point - Salle Renaud Barrault

Une flèche pourrait jaillir de la toile.

Renaissance, 1571 : Galactia, femme artiste peintre, humaniste, s'oppose aux hommes, au pouvoir. Ils veulent glorifier la guerre, elle veut la peindre et inventer un nouveau rouge pour peindre le sang : " un rouge qui pue ".





Quelques critiques de spectateurs :

Note des internautes :
9/10
4,5 avec 6 critiques
Bravo
100% Bien
0% Moyen
0% Décu
0%
Plus de critiques sur Tableau d'une exécution »

Théâtreux Inscrit Il y a 10 ans 27 critiques 1
Utile: Oui Non
-Merveilleux
10/10

Merci. Un des plus beaux spectacles de l'année.
# écrit le 21/04/18 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Bidibuz Inscrit Il y a 16 ans 36 critiques 2  
Utile: Oui Non
-Histoire-fiction en technicolor
8/10

une plongée dans l'univers baroque des peintres de la Renaissances, au centre des manoeuvres du pouvoir, des egos des uns et des autres. Chacun tente d'exister à sa façon. On parle des liens entre l'artiste et le politique, mais pas que... La mise en scène colle au sujet, chaque scène est un tableau travaillé dont certains sont splendides, l'oeuvre se crée avec la pièce. Quelques longueurs mais un thème et des personnages passionnants.
# écrit le 11/03/18 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


pivoila Inscrite Il y a 18 ans 1402 critiques 50  
Utile: Oui Non
-Très intéressant
8/10

Cette pièce décrit très bien l'univers de la production d'oeuvres d'art au 16e siècle à Venise avec le système des commandes, les mécènes, l'approbation de l'Eglise, les rivalités entre peintres, les conventions artistiques... et la position de la femme artiste dans cet univers. L'ensemble bénéficie d'une belle mise-en-scène avec de beaux décors et de beaux costumes, et d'une belle distribution (on regrettera juste que les dialogues étaient par moments un peu difficiles à entendre).
# écrit le 27/01/18


jp Inscrit Il y a 22 ans 5283 critiques 217  
Utile: Oui Non
-Spectaculaire
8/10

Cette pièce est une belle réalisation. La mise en scène soutenu par de bons décors est de grande qualité . Les acteurs sont à fond dans leur personnage avec un véritable plaisir. Les sujets traités sur les relations du pouvoir et de l'art et l'art comme véhicule de propagande du pouvoir sont bien analysés. Un bon moment de théâtre. À voir
# écrit le 14/01/18


Katia samana Inscrite Il y a 6 ans 2 critiques  
Utile: Oui Non
-Magnifique
10/10

Cette pièce est tout simplement magnifique, elle fait partie des pièces a voir absolument en 2018. elle allie subtilement histoire de l'art, politique, clergé, féminisme et amour.
# écrit le 15/01/18


Spectatif Inscrit Il y a 21 ans 887 critiques 85  
Utile: Oui Non
-Un beau spectacle majestueux, émouvant et prenant.
9/10

Quel spectacle édifiant, épique et merveilleux, teinté de colère et baigné de tensions, dans lequel les messages salvateurs et dénonciateurs se glissent dans les postures et les répliques des personnages finement décrits et les situations magistralement démonstratives. Le combat d'une femme peintre, au 16ème siècle, pour sa liberté d'expression, sa dévotion à l'art et son insoumission aux dictats de la politique, à ses hommes au pouvoir absolu qui font régner l'ordre obséquieux et la pensée dominante par la terreur et la corruption. Toute transposition avec une époque contemporaine serait heureuse et bienvenue. Howard Barker publie cette pièce en 1993. Initiateur de son " théâtre de catastrophe ", il dépeint dans ses textes pour le théâtre ou la poésie une humanité cruelle et lucide, arrogante et torturée, d'une violence extrême jusque dans ses expressions implicites, symboliques ou métaphoriques. La peintre Galactia accepte de réaliser une commande de la République de Venise, censée représenter la bataille navale victorieuse remportée contre l'empire ottoman. Elle entreprend son travail comme elle entreprend sa vie, en toute liberté de points de vue, de choix et d'action. Le résultat saura-il satisfaire le doge de Venise ? faudra-t-il que la peintre se soumette aux injonctions ou renoncera-t-elle ? À quel prix la liberté artistique sera-telle payée ? Confrontée à l'opposition des hommes comme des femmes, Anna Galactia luttera pour défendre son art, son droit à représenter la réalité comme l'expression de sa vérité et non pas comme une iconographie lénifiante d'un pouvoir toujours juste et doué de raison par sa puissance. Des questions multiples nous assaillent sur l'expression picturale, son lien avec ce qui est attendu par une commande payée et plus généralement la place de l'artiste dans les méandres du pouvoir, de la censure, de la notoriété qui célèbre autant l'artiste que le commanditaire. La question essentielle de la liberté artistique revient en force ici. Tableau d'une exécution. De quelle exécution ? Celle des soldats morts dans la bataille ? Celle du regard posé par la peintre sur les personnages qu'elle montre ? Celle de l'artiste qui se permet de transcender l'attente institutionnelle ? Celle de la femme qui doit payer pour ses actes irraisonnables dans une rationalité limitée aux volontés hiérarchiques ? Un texte imposant et remarquable par la densité des émotions, au lyrisme marqué et à la crudité provocante. La mise en scène de Claudia Stavisky expose la pièce comme une peintre exposerait son tableau. Avec magnificence et fierté, rendant splendide et captivante cette épopée grandiose et ses personnages forts qui nous touchent, nous troublent et nous interrogent. La direction de jeux sert cette volonté de présenter cette femme peintre comme une égérie de la liberté et de montrer grâce aux autres personnages, les abus ridicules des hommes politiques, leurs doutes aussi. Toute la distribution est brillante, sans aucune réserve. À noter Christiane Cohendy qui joue une Anna Galactia lumineuse, cinglante, crue et cruelle, nous touchant dans ses moments de doute, éthérés ou meurtris, ses colères furieuses et sa conviction tenace de peindre telle qu'elle le voit, le souhaite et le revendique. Un beau spectacle majestueux, émouvant et prenant.
# écrit le 11/01/18


# ce symbole signifie "signaler au modérateur"
Vous aussi, donnez votre avis:


Pour un Public adulte

Théâtre contemporain

Langue : Français
Durée : 90 minutes soit 01h30





Evénements associés :
Gisèle Halimi, une farouche liberté
La Confession
Maupassant Inside
Changer l'eau des fleurs
Carte noire nommée Désir
La Mort d'Empédocle (Fragments)
Happy Apocalypse
After Show
Une sale histoire
Petits crimes conjugaux