La Confession Théâtre du Nord Ouest Affiche

Séances selon les jours

18h30 20h30
Janvier
LuMaMeJeVeSaDi
2728293031
Février
LuMaMeJeVeSaDi
3456789
10111213141516
17181920212223
2425262728
Mars
LuMaMeJeVeSaDi
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930
31
La confession
du lundi 27 janvier 2025
au lundi 31 mars 2025
  Réduction
 


Pour être informé des prochaines dates pour "La confession"
Inscrivez-vous Gratuitement à l'Alerte Email.


réduction
 
Dès 10,95€/pers
25,00€
Frais de Réservation
inclus
jusqu'à -56%

La Confession

de Jean-Luc Jeener , mis en scène par Jean-Luc Jeener

Théâtre du Nord Ouest, Paris

46 critiques avec une note globale de
10/10

N'afficher qu'une partie des critiques sur La Confession>>



5 pages de résultats
1 / 2 / 3 / 4 / 5

edith Inscrit Il y a 7 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-intense
10/10

une vrai soirée de réflexion sur un thème pas facile à appréhender. une belle justesse des acteurs avec une mention speciale pour olivier bruaux
# écrit le 10/09/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


jpa56 Inscrit Il y a 1 an 1 critique  
Utile: Oui Non
-Trouble, foi et passion
10/10

Deux actes, deux duels spirituels, deux affrontements. Ici qu'importe que vous soyez croyant, athée ou agnostique, qu'importe que vous ayez la foi ou pas, quelle que puisse être votre religion vous ne pouvez pas être indifférent à la question que Jean-Luc Jeener soulève dans sa remarquable pièce, celle du secret de la confession. " La confession est l'un des sept sacrements reconnus par l'Eglise catholique et les Eglises orthodoxes. Elle permet au pénitent qui reconnaît ses péchés de recevoir le pardon de Dieu et de se réconcilier avec la communauté chrétienne. " (Le Monde – 2021) Le canon 983 du droit canonique énonce que " le secret sacramentel est inviolable. C'est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d'une autre manière, et pour quelque cause que ce soit ". Ainsi la confession oblige le prêtre qui recueille l'acte de pénitence à ne jamais le révéler, sous peine d'être excommunié. Ce rituel est une spécificité des religions chrétienne et judaïque. Depuis deux ans le sujet est brûlant d'actualité, le secret de la confession, bien qu'assimilé selon la loi au secret professionnel des avocats et des médecins , est-il au-dessus des lois de la République ? Selon Gilles Clavreul, le secret de la confession ne peut en aucun cas être " supérieur " aux lois de la République, pour la bonne raison qu'il est reconnu par les lois de la République : autrement dit, il ne peut pas être au-dessus de la loi puisqu'il est dans la loi. Si dans l'Église catholique, le secret de la confession est un droit absolu et inaliénable, dans le droit français, le Code pénal autorise la levée du secret professionnel qui s'applique aux ministères du culte lors de sévices sur des mineurs et des personnes vulnérables. C'est la raison pour laquelle le rapport Sauvé demande que cette jurisprudence entre dans le droit canonique. Ce sont les deux facettes de ces engagements auxquelles nous assistons sur la scène du Théâtre du Nord-Ouest. Dépouillement et sobriété mettent en valeur la force du propos. Le premier acte nous permet d'assister à la confession d'un prêtre pédophile auprès d'un autre prêtre qui d'emblée nous submerge de sa foi inébranlable en l'Eglise catholique. Un duel étonnant entre les deux hommes se déroule devant nous, le premier voulant tester la force et les convictions du second par peur qu'il trahisse le secret de la confession. Le second voulant être persuadé de la sincérité de la rédemption du pêcheur pour s'autoriser à lui donner l'absolution. Le second acte se déroule trois années plus tard et confronte le prêtre confesseur à une juge d'instruction qui l'a convoqué suite aux révélations du prêtre pédophile auteur d'un crime abominable sur un adolescent de 16 ans qu'il a violé et assassiné. La juge n'aura de cesse d'accuser le confesseur de complicité dans ce crime, pour n'avoir pas dénoncer trois ans plus tôt le futur assassin. C'est, selon moi, ce second acte qui est le plus troublant, le plus bouleversant. L'auteur utilise tous les arguments des deux protagonistes, sans en oublier le moindre aspect. Nous assistons à un théâtre ancré dans une réalité saisissante, l'écriture est incisive, moderne, puissante, digne des plus grands auteurs dramatiques. Nous ne pouvons qu'évoquer Sartre, Shakespeare, Anouilh, Bernanos. Mais un texte théâtral, quel que soit sa force, n'est rien s'il n'est pas porté par des comédiens remarquables. Dans le cas présent nous assistons à trois incarnations totales des personnages. Pas une seconde nous doutons de la perversité et des tourments d'Olivier Bruaux.La crudité de sa parole pour confesser les crimes qu'il a commis, nous est assénée avec une telle vérité que l'on se surprend à le haïr tant il s'identifie à son personnage. Dans le rôle du confesseur, Didier Bizet compose un prêtre plus authentique que nature. Nous vivons de l'intérieur tous les doutes, les craintes, les troubles qui le submergent. Son intelligence du texte nous fait penser à celles des regrettés Michael Lonsdale et Jean Topart. Louise Lemoine Torrès campe en ce qui la concerne, une juge impitoyable, éprise d'une justice humaine purement républicaine, elle tentera jusqu'au bout de faire plier ce prêtre dont la fidélité à la loi canonique est inébranlable tant il ne se considère qu'un passeur de la loi divine, afin qu'il prenne conscience de sa responsabilité de citoyen. Elle tentera de le faire douter, selon moi sans y parvenir. Un spectacle qui remplit de bonheur tant il oblige à se sonder soi-même pour connaître notre propre conviction. Car l'intelligence de son auteur, qui signe également la mise en scène et la direction d'acteurs, est de ne pas révéler sa propre conviction pour nous laisser libre du choix de la nôtre.
# écrit le 10/09/23


Rechenbach Inscrit Il y a 3 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-A voir ABSOLUMENT
10/10

Une pièce remarquable, puissante, qui nous questionne au plus profond, sans manichéisme. Une question fondamentale, de celles qui remettent en cause nos certitudes et nous mettent face à nos responsabilités. Terriblement bien écrite par Jean-Luc Jeener qui en signe également la mise en scène, et magnifiquement interprétée par Olivier Bruaux, Didier Bizet, et Louise Lemoine Torrès. Le face à face entre deux prêtres dans la déréliction la plus totale, et le face à face entre un " serviteur de Dieu " et une représentante de la justice des humains. Cette juge... en quête de l'homme dans le " serviteur de Dieu "... qui va le sonder, le confronter à ses doutes, ses contradictions et ses conséquences, comme une sorte de miroir pointé sur nos propres contradictions, sur nos propres questionnements, sur l'importance du secret, l'importance de la parole donnée, sur la responsabilité d'une communauté... de toute la communauté. A voir absolument de 15 à 125 ans !
# écrit le 10/09/23


codan Inscrite Il y a 16 ans 841 critiques 36  
Utile: Oui Non
-De quelle justice parle t-on?
9/10

Un texte difficile et troublant sur un sujet toujours d'actualité et qui nous amène une sacrée réflexion. Deux parties essentielles se succèdent, et se pose la question de savoir ou se situe la justice des hommes et celle de Dieu. Les deux morales s'opposent et les arguments des uns demeurent incompréhensibles pour les autres. Au final, pas de réponses si ce n'est nous avoir permis d'appréhender les deux positions.
# écrit le 12/07/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


brisat Inscrite Il y a 20 ans 3185 critiques 140  
Utile: Oui Non
-Dans l'enfer du silence
10/10

Cette pièce "percute", c'est un tremblement sismique de l'esprit, voir des consciences (c'est selon). Il est vrai que la formidable "incarnation" (interprétation en devient trop faible) de ces trois magnifiques "acteurs" tout en force, en déchirements et en colère sert admirablement ce drame. Un prêtre va entendre en confession l'inavouable, le sordide et si son "humanité" se révolte, il se plie par obéissance au dogme, au silence car malheureusement, ici, "Vox clementis en deserto" (la voix ne peut pas crier dans le désert).
# écrit le 10/07/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


hermione92130! Inscrite Il y a 13 ans 2967 critiques 140  
Utile: Oui Non
-Est ce la main de Dieu ,est-ce la main du diable?
9/10

Il était une "FOI"un sujet sorti "Dufour"qui comme de nombreux autres(qui donc a dit l'enfer c'est les autres!), a pu ébranler les consciences.JLJ(Jean Luc Jeener) a porté le thème sur l'autel de la réflexion.Sacré défi soutenu par l' interprétation d'un jean François, torturé(excellent Olivier,pas le neveu du Rameau mais fils de Bruaux),un Jean non pas à la" gueule" d'ange mais avec des airs du regretté Michael Longsdale au jeu sobre et incarné(on y croit) et une juge "laïcarde"qui se positionne sur le juridique,la justice des hommes(parlons en ou plutôt n'en parlons pas!) avec des arguments qui pourraient nous faire dire"ça se discute"si l'on pouvait mettre sur le même pied le sacré et le profane...Religion! Que de crimes,d'abominations ,d'exactions furent perpétrés en ton nom(aujourd'hui encore) mais combien de nobles actions , de sacrifices, d'actions de grâce aussi...Pas de saints pour saints sur le sujet,l'unanimité étant voeux pieux en la circonstance.N'y eut-il pas un manifeste signé par des intellos situés à la gauche du "saigneur" pour, en quelque sorte ,justifier la liberté des moeurs(à l'occasion de la mise en croix médiatique et juridique du petit dieu PPDA mais pas que lui...En "quéquête" d'esprit en somme! allons donc retour à la case morale,au tubes "cathodiliques"...Dominique nique nique s'en allait...,Dieu m'a donné la foi et la chanson de Gérard Pelaprat"je suis devant un mur blanc et je sais que tu es présent alors fais moi un signe......Pour apaiser la ou ça gratte"Apaisyl,application trois fois par jour contre les "mystiques" .Attention aux effets secondaires"perte de repaires, déliquescence,désagrégation...l'enfer , le paradis(au temps médiévaux les croyants payaient pour une place dans l'eau de la ,un avant glou glou d'éternité n'est-il pas?...absolu..ment, non pas , absolution!,le jugement dernier..trois pater et deux ave.Dans la planète des SAGES la devise "ne rien voir, ne rien dire et ne rien entendre",on en deviendrait "taiseux"..dans tous les cas pour les plaisirs,de ceux qui réconcilient le spirituel et le charnel,le Théâtre et ses serviteurs,offrent l'éternité d'une vie rêvée(ref aux temps pliés selon Gauthier Fourcade de son vivant,Dieu merci!) sur le plateau, ici et maintenant!et ça c'est l'antidote au "vain de masse".Pour l'amour des deux ,du théâtre et des comédiens,ma plus belle histoire d'Amour c'est bien eux ..!
# écrit le 10/07/23


75Valerian Inscrit Il y a 2 ans 214 critiques 4  
Utile: Oui Non
-Admirable et magistral
10/10

C'est la meilleure pièce de Jean Luc Jeener qu'il m'a été donné de voir jusqu'à présent. Le texte est admirable. Respect total. La dialectique entre la justice de Dieu et celle des hommes. Quant à l'interprétation, je ne sais pas la qualifier autrement que magistrale. Le thème est lourd et les mots sont parfois crus, mais nécessaires pour poser le sujet d'une grande gravité. Le déroulé est fluide et absolument captivant. Encore une pépite que nous offre ici le Nord Ouest, un très très grand moment de théâtre à ne manquer sous aucun prétexte.
# écrit le 09/07/23


foulsoft Inscrit Il y a 18 ans 98 critiques 3  
Utile: Oui Non
-Confession méditative à voir absolument !
10/10

Jean-Luc Jeener, fidèle à son habitude, nous livre un texte bien ciselé sur un thème qui prête à réfléchir ! Les acteurs sont magnifiques (les rôles superbement et sobrement incarnés) ! Vive ce théatre de réflexion ! (vous ne sortirez pas indemne, je ne me suis pas ennuyé une minute).
# écrit le 07/07/23


Solange Inscrite Il y a 22 ans 142 critiques 1  
Utile: Oui Non
-A VOIR ABSOLUMENT !!!
10/10

Le secret de la confession... tant de vies à jamais brisées... Une nouvelle fois, Jean-Luc Jeener nous interpelle sur un très grave problème, et au combien d'actualité, bien qu'ayant toujours existé... Pièce à voir absolument pour apprendre, pour se poser des questions sur notre société, ses "valeurs", sur soi-même. Une mise en scène minimaliste et remarquable. De grands comédiens poignants dans des rôles très difficiles; il serait intéressant de savoir comment ils vivent ces "incarnations". " L'âme du théâtre, c'est d'avoir un corps " disait le philosophe Henri Gouhier. Un moment dure et troublant dont on ne sort pas indemne... Mention spéciale à Olivier Bruaux, comédien passionné et passionnant ! Merci au Théâtre du Nord-Ouest de nous faire vivre de telles "expériences".
# écrit le 24/06/23


DarioTarantelli Inscrit Il y a 10 ans 7 critiques  
Utile: Oui Non
-Quelle puissance !
10/10

Une pièce à voir absolument ! Un texte magnifique et ciselé servi merveilleusement par trois comédiens excellents. un grand bravo à l'auteur / metteur en scène et aux acteurs
# écrit le 23/06/23


# ce symbole signifie "signaler au modérateur"
Vous aussi, donnez votre avis:

1 / 2 / 3 / 4 / 5