Liouba, aristocrate désenchantée, fantasque et attachante, doit vendre la résidence familiale – et la cerisaie qui y est attachée - afin d'éponger ses dettes.
Revenue de Paris avec les siens, ils devront faire face à la fin de leur monde et la mort de l'aristocratie, de la société telle qu'ils l'ont toujours connue.

Se mêle alors les enfants et les amis d'enfance, les parvenus et les aristocrates attachés à un monde désormais caduc.

Connue pour être l'ultime pièce du dramaturge russe, la Cerisaie est tour-à-tour vue comme une pièce sur la fin d'un monde et le renouveau de celui-ci, sur le changement de la Russie à l'aube du vingtième siècle et son ouverture au monde.

En resserrant l'intrigue principale autour de ses sept personnages emblématique, la troupe du théâtre oblique nous permet d'apprécier les liens intimes les unissant, les relations profondes qui les habitent. La pièce qu'Anton Tchekov voyait avant tout comme une comédie prend alors tout son sens.