Entre 1450 et 1650, les arts de la table (cuisine, service et étiquette) se modifient de manière graduelle mais substantielle.

Si la cuisine française de l'époque reste encore fidèle à celle qui se pratiquait à la fin du Moyen Âge – avec notamment l'utilisation fréquente et importante des épices – et si les produits du Nouveau Monde ne s'y intègrent que modestement, elle laisse de plus en plus place au beurre et au sucre.

Dans les grandes cours princières et royales, la convivialité s'affine autour d'un rituel très précisément codifié dans le cadre du banquet. Enfin, un discours explicitement gastronomique mêlant cuisine, diététique et agronomique, se met en place.