Les deux amis, peut-être plus des camarades, affrontent ensemble le temps qui est leur ennemi. A la manière de Don Quichotte, ils battent le vide.

Absurde ! Tout est en déséquilibre, rien ne semble se dérouler de manière logique, on agit dans un but qu'on oublie, et même le temps n'est plus une valeur sûre.

C'est une rage, un désespoir, un espoir, une joie, l'humour violent de Beckett (Prix Nobel de littérature en 69) qui passent par des personnages d'un troisième type.

Une heure et demi de jeu et Le reste pour réfléchir.

La pièce nous parle de l'humain avec humour.

" Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention. [...]
Je ne sais pas plus sur les personnages que ce qu'ils disent, ce qu'ils font et ce qui leur arrive.[...]
Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s'il existe. [...]
Tout ce que j'ai pu savoir, je l'ai montré. "
Samuel Beckett, lettre à Michel Polac