Je vous remercie pour cette soirée enchanteresse qui n'a cessé de se rappeler à moi depuis ce samedi. Au delà de la perfection artistique de tous ( tout est magique et absolument fascinant. Chaque geste comme chaque mot résonne avec une insistance quasi obsédante), une poésie tragique se dessine qui va de la folie à la mort, au sens métaphorique et grandiose du terme. La politique est là aussi. L'enfermement, psychiatrique ou totalitaire, ne le cède qu'à l'inventivité libératrice de l'oeuvre d'Elizabeth Czerczuk. La mort ne met à mort que la vie: celle qui triomphe dans le regain de pulsionnalite qu'offre la danse. Douleur et vie, grimaces et mécanique des corps dans le geste stéréotypé....Il en ressort une formidable envie de partager avec tout le théâtre cet élan de liberté qui est insufflé. Je ne manquerai aucun des prochains spectacles. Je suis devenue une adepte! Ce fut une révélation ! # écrit le 23/10/18