Céline Jollivet

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Comédie: Petits crimes entre amis

-Le plaisir de vous retrouver
9/10

Le plaisir de Jean-Romain Krynen, Fabrice Fara et Florent Chesné de retrouver la scène et de jouer cette pièce se partage dès les premières minutes de "Petits crimes entre amis". La pièce, légère et grave à la fois, monte en tension pour notre plus grande surprise. La scénographie est simple mais efficace, en bref un spectacle très réussi.
# écrit le 10/10/20


Stand-up: Tareek dans Life

-Souple et spacieux
8/10

Spectacle très drôle, Tareek excelle en improvisation !
# écrit le 08/10/20


Théâtre dramatique: Mise en pièces

-Destins scellés
9/10

L'arrivée dans la salle Belleville du théâtre surprend. Ils sont quatre ; trois en noir, du scotch à la main. Esther, en rouge, débute le combat contre les démons qui la hantent. Déroutants carrés de scotch quand, enfin, se relèvent les personnages. Et puis, s'entame la longue marche vers cette soirée, celle de l'horreur ; celle où des dizaines d'âmes sont tombées. Il y a dans l'écriture de Laëtitia Demortière, un semblant de légèreté, mais au-delà de ça, une subtilité déconcertante. Comme si tout pouvait devenir poésie. Le théâtre de la Croisée des Chemins, résonne de cris comme de rires, et l'on assimile bien vite le café Petrouchka à un lieu de passage, d'échanges ; de joie avant le drame. Comme si, par cette mise en scène de l'auteure et d'Alexandre Demaires, se reconstituaient des chemins croisés mais scellés à tout jamais. Tous deux sont sur scène accompagnés par Laure Filiu et Jean-Cyprien Chenberg. Quatre personnages sur scène, huit réellement présents, et une centaine représentée. Les ballons éclatent dans un dernier fracas puis Esther, seule survivante, entonne Summertime Sadness. Un hommage peut-être, un salut à cette vie qui continue, entourée par la thérapie et par le choc ; par les derniers désaccords et par les souvenirs.
# écrit le 16/01/20


Cirque Contemporain: Cirque Le Roux dans La nuit du cerf

-Rire et frémir
10/10

En faisant le pari de revenir après le succès mondial de The Elephant in the Room, et en s'accompagnant de deux nouveaux partenaires, le cirque le Roux présente A deer in the headlights. Plongés dans l'esthétique particulière du "ciné-cirque" avant même d'entendre la voix des six circassiens (Lolita Costet, Valérie Benoît, Yannick Thomas, Grégory Arsenal, Philip Rosenberg et Mason Ames), nos repères s'effacent et nous voilà transportés dans les années 70. Mis en scène par Charlotte Saliou, le spectacle dépoussière brillamment le genre. Offrant de beaux jours à la tragi-comédie, A deer in the headlights renouvelle un onirisme aérien déroutant autour d'une famille qui s'aime autant qu'elle se déchire. Réunis à l'occasion des funérailles de Miss Betty, leur mère, les personnages sont portés par les vibrants rythmes d'Alexandra Streliski. Si la démarche artistique du cirque Le Roux s'articule une nouvelle fois autour d'une prise de risque physique comme émotionnelle, ce sont bien ces derniers qui entrent en dialogue. L'absurde provoque le rire, les figures acrobatiques la tension ; et quand tout se mélange, la voltige devient poète et le main à main se laisse aller à la sensualité. Vaudeville presque muet, A deer in the headlights est avant tout une funambulesque performance qui démêle les relations humaines sans rendre sourd le charisme de chaque personnage. Alors que l'émotion des corps nourrit la poésie du mouvement, c'est la splendeur du geste qui se déploie, traçant un chemin fictif au dépassement artistique.
# écrit le 27/10/19


Comédie dramatique: Nature morte dans un fossé

-Crier la noirceur
10/10

Un chemin étroit, où l'odeur d'humidité mène à un abrupt escalier ; l'arrivée dans le petit théâtre du Gymnase annonce presque l'atmosphère interdite et froide de Nature morte dans un fossé, écrite par Fausto Paravidino. En éclipsant la vie d'Elisa Orlando, une dernière nuit de débauche impose un lourd brouillard sur le passé de cette jeune fille. Mise en scène par l'engagée Wally Bajeux, cette enquête policière surprend dès le début par une narration déconcertante. En offrant au spectateur une plongée dans la psychologie de chaque personnage, Nature morte dans un fossé prend une ampleur inattendue. Alors que chacun s'avoue torturé et glisse un coup de pied contre le quatrième mur, on retrouve le désespoir d'une prostituée d'Europe de l'Est (Isabelle Kern) passionnée de musique, l'implication mère d'ulcères d'un policier (René Carton) et puis la force d'une femme sans son enfant (Wally Bajeux, elle-même) face à l'insoupçonnable. Cette immersion en terrain malsain se poursuit jusque dans la mise en scène. Un jeu de panneaux sombres comme seul élément de décor ; quelques chaises parfois, mais toujours sans fioritures. C'est enfin par un jeu transcendant d'acteurs remarquables que s'infiltre doucement une ironie, paradoxale mais délectable, signant ce cri de soutien à la femme d'un style bukowskien. Les masques tombent, les filtres trésaillent quand la détermination se teinte de colère, et que cette dernière même vire au noir. Nature morte dans un fossé défend un propos tragique, celui d'une société qui torture et assassine sans réflexion.
# écrit le 26/09/19




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